1. Pourquoi les prix sont-ils plus élevés par rapport aux croisières traditionnelles ?

Dans le Grand Nord, en raison de l’éloignement et des conditions de l’environnement, les prix sont très élevés. Norvège, Islande et Groenland sont parmi les pays les plus chers du monde.

Côté Antarctique, cette destination est encore plus reculée, d’autant plus pour les passagers francophones. Cela demande donc encore plus de moyen techniques et humains pour avoir la possibilité de côtoyer les manchots…
Grands Espaces tient à vous faire découvrir ces destinations lointaines en petits groupes, afin d’avoir un impact moindre notamment lors de nos débarquements, mais aussi pour profiter d’une grande flexibilité. Ainsi, à bord de ces bateaux, vous partagez les frais entre 12 à 75 personnes et non entre 500 à 3000 personnes…

©Xavier Allard

2. Aurai-je froid ?

Au Spitzberg, comptez 0 à +15 C° et au Groenland +5 à +20 C° en fonction de la période à laquelle vous partirez. Les températures les plus froides en été sont donc dignes d’un hiver en France : emportez alors vos vêtements d’hiver type vêtements de ski.

En Antarctique les températures sont plus froides pendant les période de croisières, comptez environ -5°C en moyenne pour cette destination.

Nota Bene : pour toutes les croisières polaires, des bottes vous sont fournies pour les expéditions pédestres, et des combinaisons polaires seront également prêtées à bord de l’Explorer et du Nanook.

Pratique : consultez notre article pour savoir comment bien s’habiller pour un voyage polaire.

3. Aurai-je le mal de mer ?

En Arctique les acheminements en avion permettent d’éviter les grandes traversées : nos navigations côtières ou dans les glaces sont donc moins sujettes aux mers agitées. De plus, l’été est la période la plus calme. Toutefois, nous sommes toujours tributaires des conditions climatiques changeantes et ne sommes pas à l’abris d’éventuelles tempêtes.

En Antarctique l’océan est généralement plus agité durant la traversée, notamment lors du passage de Drake pour rejoindre la péninsule, cela demande généralement une petite période d’accommodation.

Nous vous conseillons aussi d’être bien reposé avant le voyage car la fatigue augmente le risque de mal de mer. Vous pouvez également penser à des solutions disponibles en pharmacie pour atténuer vos maux lors des navigations.

4. Irons-nous dans les glaces ?

Oui, vous naviguerez dans la banquise (selon les croisières)approcherez les icebergs, les glaciers : nos bateaux sont adaptés aux navigations dans les zones polaires !

Nos bateaux sont parmi les meilleurs de leur catégorie : avant d’être réaménagés pour le tourisme polaire, leur première utilité était d’affronter les hautes mers et les glaces grâce à leur coque renforcée, comme l’Explorer construit par l’état Danois pour des travaux océanographiques au Groenland.

Nos bateaux sont également commandés par les officiers les plus expérimentés et leur équipage fixe, oeuvrant toute l’année sur chacun des bateaux.
Explorer banquise
©Florian Ledoux

5. J’ai 75 ans, ce voyage n’est-il pas trop sportif ?

Ces voyages sont ouverts et possibles pour toutes les personnes ne présentant pas de handicap, et ce pour des raisons de sécurité. Nos guides prennent soin de toujours adapter les débarquements à terre et les marches en fonction des possibilités des passagers. Les participants aux excursions sont divisés en groupes: promeneurs et randonneurs. En outre, chacun est libre de réaliser ou non les excursions proposées durant la journée. 

Nos bateaux sont confortables (mais pas luxueux), comme un hôtel 2 ou 3 étoiles.

6. Les promenades et les débarquements en zodiacs me font peur…

Afin de pouvoir faire la liaison avec la terre ou tout simplement de partir à la découverte d’un animal ou d’un lieu en particulier, nos bateaux disposent tous de zodiacs. Outils indissociables de nos croisières expédition, ils feront partie intégrante de nos journées. Les guides vous suivront pas à pas pour cette découverte du zodiac. Ils vous donneront toutes les procédures d’embarquement, de débarquement et de sécurité. Néanmoins, si vous aviez des questions ou des inquiétudes (qui ne durent qu’un temps) sur le sujet, n’hésitez pas à leur en parler.

Les zodiacs sont des embarcations extrêmement solides et stables qui résistent aux obstacles dans ces conditions extrêmes. Ce sont des zodiacs d’expédition : ils sont équipés d’une barre franche et il n’y a pas de siège à bord. Ils seront conduits par vos guides et chefs d’expédition qui ont tous acquis leur permis bateau et sauront vous faire découvrir ce contrées reculées en toute sécurité.

Zodiac banquise
©Florian Ledoux

7. Quel est le « plus » de ces croisières ?

Grands Espaces oriente résolument ses voyages vers la découverte et l’esprit d’expédition pour partir à la découverte de ces bouts du monde, au plus près la nature.

Selon nous, et sur ce type de destination, le « luxe » c’est avant tout la nature qui nous entoure, vivre un voyage instructif grâce à l’encadrement des guides experts et conférenciers, afin d’entretenir un esprit de découverte enthousiaste partagé par tous. Comme énoncé précédemment, nous vous garantissons le confort d’un hôtel 2 ou 3 étoiles, mais il est important pour nous que la première attraction de nos voyages soit les paysages environnants ainsi que la faune extraordinaire qui vit dans ces lieux hors du commun. Ainsi, à bord de nos bateaux, pas de pianos-bars ni de spectacles : le plus beau des ballets restera celui des oiseaux qui survolent nos bateaux, la plus belle musique celle du silence polaire qui nous enveloppe des ses bras feutrés, nos animateurs les ours où les manchots qui déambulent sur les icebergs aux reflets bleutés.

De plus, la taille réduite des bateaux et ainsi du nombre de passagers offrent une plus grande flexibilité, permettant d’accéder à des endroits encore plus reculés et très peu visités.

C’est ça le « plus » pour Grands Espaces.

©Xavier Allard

8. Est-ce que je verrai des animaux ?

Nous ne pouvons vous « promettre » l’observation de la faune, puisque nous visitons des sites où la nature est sauvage, nous ne commandons pas cette faune qui nous invite sur son royaume.

Cependant, voici quelques faits qui pourront vous rassurer : au Spitzberg, l’observation de morses est souvent la plus courante puisque ces animaux vivent en colonie. Quant aux ours, bien que leur observation reste une réelle chance pour quiconque part explorer ces lieux, Grands Espaces a toujours recensé des observation d’ours blancs en 25 ans de voyages polaires au Spitzberg (et nous espérons pouvoir continuer d’affirmer cela le plus longtemps possible !).
Le renard polaire se trouve également en ces lieux, mais se fait plus rare et est moins facilement identifiable de par sa petite taille (contre les 400 kg en moyenne de son voisin l’ours polaire).

Baleines et boeufs musqués sont observables au Groenland, et les oiseaux sont bien visibles sur l’ensemble des destinations.

Pour observer les manchots, rendez-vous en Antarctique où ils se trouvent exclusivement (à ne pas confondre avec les pingouins qui appartiennent à la famille des alcidés, ils sont également  capables de voler et se trouvent majoritairement dans l’hémisphère nord).

9. Quand partir en Arctique ?

Le Spitzberg et plus généralement les destinations polaires arctiques sont plus accessibles pour le tourisme à partir du mois d’avril, jusqu’en septembre – octobre.

Pendant l’hiver dans l’hémisphère nord, la région arctique se trouve inclinée loin du soleil, en raison de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite autour du soleil. Le soleil reste ainsi en dessous de l’horizon pendant une durée prolongée. C’est ce qu’on appelle la nuit polaire.

La durée de la nuit polaire varie en fonction de la latitude. Plus on se rapproche du pôle Nord, plus la période nocturne est longue. Dans les régions les plus septentrionales, la nuit polaire peut durer plusieurs semaines ou même plusieurs mois, sans que le soleil ne se lève au-dessus de l’horizon.
Inversement pendant l’été, la région est inclinée vers le soleil, ce qui entraîne le phénomène opposé, à savoir le soleil de minuit, où il ne se couche pas pendant une période prolongée.

Naturellement, les mois d’été sont donc la meilleure période car :
  • Les conditions de glaces sont les plus favorables.
  • Les ours blancs, baleines et autres mammifères sont les plus visibles.
  • Les jours restent longs mais, dès le 25 août, on peut observer les fameuses aurores boréales.
  • Les températures y sont les plus agréables et les mers ne sont pas encore agitées par les tempêtes d’octobre.

Pour aller plus loin, visionnez notre courte vidéo sur le Svalbard au fil de la saison polaire, afin d’avoir une idée plus précise de quand partir durant cette période.

©Florian Ledoux

10. Grands Espaces loue-t-il la totalité du bateau ?

Oui, la plupart du temps. Quand nous affrétons la moitié du bateau (Anglais et Français y sont les langues officielles), le voyage est marqué d’un drapeau français et anglais.
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