Nicolas Hanuise
Biologiste
Le réveil du Spitzberg, à bord de l’Explorer
18 avril
27 avril 2023
Les guides et chefs d’expéditions
Antoine Lochin
Guide naturaliste
CROISIÈRE RÉVEIL DU SPITZBERG – À BORD DE L’EXPLORER
Certaines photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières. Lorsque le voyage sera terminé, nous publierons les photos de ce voyage.
Mardi 18 avril – Arrivée au Spitzberg
Après des vols depuis nos différents points de départ, nous finissons tous par rejoindre l’aéroport de Longyearbyen où nous attend Antoine, l’un de nos guides. Un minibus nous attend pour nous conduire devant l’Explorer où nous retrouvons Nicolas. Le temps de déposer nos bagages, et nous partons aussitôt à la découverte de la capitale du Svalbard.
Nous revenons à bord en fin d’après-midi, après avoir récupéré ceux d’entre nous qui étaient arrivés avec quelques jours d’avance pour profiter des environs de l’ancienne cité minière fondée au début du XXè siècle par l’américain Longyear. Le second capitaine, Jonathan, nous attend pour une instruction sécurité obligatoire avant l’appareillage. Nos guides en profitent pour enchaîner sur une présentation générale de la croisière et quelques consignes concernant le respect de l’environnement polaire et la sécurité vis-à-vis des ours.
C’est ensuite l’heure du départ, et celle du dîner ! Nous profitons de la vue sur la vallée de l’Advent puis sur l’Isfjord depuis le salon panoramique, qui nous permet d’admirer les paysages enneigés et d’observer nos premiers oiseaux.
Un peu plus tard, pendant notre traversée vers le Dicksonfjord, nous avons également la chance d’observer les sauts d’un groupe de dauphins à bec blanc. Un bon présage sans doute, pour achever cette première journée au Spitzberg !
Mercredi 19 avril – Isfjord et Trygghamna
Hier soir, l’Explorer est venu mouiller devant la banquise du Dicksonfjord. Nos guides savent que c’est un endroit que les ours polaires fréquentent régulièrement à cette saison… et c’est vrai ! À quatre heures ce matin, Jonathan, le second du navire, a aperçu un ours sur la banquise : il a aussitôt alerté nos guides qui nous ont réveillés par une annonce ! Nous voilà bientôt à la passerelle, plus ou moins réveillés, à regarder aux jumelles l’imposant plantigrade qui marche tranquillement vers un but connu de lui seul. Après une heure d’observation dans les lumières rosées du petit matin, l’animal s’éloigne et nous retournons finir notre nuit…
Réveil et petit-déjeuner quelques heures plus tard. Le vent souffle fort pour cette première matinée et nous entamons avec l’Explorer un parcours côtier sous un beau ciel dégagé. Seuls quelques nuages lenticulaires surmontent les plus hautes montagnes enneigées, et le superbe panorama de l’Isfjord défile devant nous : au Dicksonfjord et à l’Ekmanfjord avec leur banquise côtière et leurs morses succède Yoldiabukta avec ses floes de banquise dérivante qui nous contraignent à faire des détours.
En début d’après-midi, nous rejoignons enfin la dernière baie de l’Isfjord avant le large. L’idée de débarquer au pied de la falaise d’Alkhornet est abandonnée en raison d’une mer trop formée, et nous mouillons finalement à l’extrémité nord de Trygghamna qui ne mérite son nom de « bon port » que lorsqu’on s’y engage suffisamment !
Nous embarquons alors pour une excursion en zodiac au milieu de quelques plaques de glace dérivante… et nos guides nous amènent soudain en contact avec la banquise de fond de fjord sur laquelle nous accostons ! Nous partons aussitôt pour quelques pas sur la glace, puis rejoignons la terre ferme (ou plutôt la neige ferme!) pour une marche qui nous permet d’approcher le glacier de Kjerulfbreen. Le temps est radieux, et la neige et la glace étincellent au soleil !
Après la présentation de l’équipage et le pot d’accueil du commandant, il est temps d’appareiller. Nous longeons la rive en quittant Trygghamna, et deux renards polaires nous gratifient d’un spectacle vivant, effectuant de petites courses sur la neige ou descendant sur la plage devant un rideau de stalactites. Après avoir contourné Alkhornet, nous quittons l’Isfjord et nous préparons à un début de nuit un peu agité dans notre navigation vers le nord…
Jeudi 20 avril – St. Jonsfjord et Dahlbreen
Après quelques heures de navigation depuis notre après-midi de la veille à Trygghamna, nous voici au petit matin dans le St Jonsfjord.
Depuis hier le soleil de minuit irradie l’archipel d’une lumière constante tout au long de la journée. Et cette nuit lors notre arrivée, certains courageux étaient dehors pour observer les belles couleurs rosé et orangé de la « nuit ».
Après notre petit déjeuner, nous partons explorer le fjord, nos guides ont repéré au loin un beau phoque barbu se reposant sur une plaque de banquise, ainsi à bord de nos zodiacs, nous approchons le pinnipède avec délicatesse et avons la chance de l’observer de près pendant un long moment.
Suite à cela, après avoir longé la banquise de fond de fjord (ou fast ice) nous débarquons à terre, et enfilons les raquettes, pour certains d’entre nous c’est une première ! Nous avançons en longeant la côte en direction d’une cabane de trappeurs du début du XXème siècle que nous visitons, les pauses photos sont régulières et nombreuses, car le soleil, omniprésent en ce jour, nous donne une vision magnifique de l’endroit.
Puis, plus tard dans la balade, certains partent avec Antoine pour prendre de la hauteur tandis que d’autre retournent tranquillement aux zodiacs pour retourner au bateau en compagnie de Nicolas. Pendant le repas du midi, nous avons la chance d’apercevoir un lagopède alpin en vol, cet oiseau est le seul à séjourner toute l’année sur l’archipel.
Ensuite, nous reprenons notre route et mettons le cap sur le glacier de Dahlbreen, sur le chemin nous apercevons un morse sur une plaque de banquise, décidément, nous ne sommes pas les seuls à profiter du soleil aujourd’hui !
Une fois au glacier de Dahlbreen, nous mettons les zodiacs à l’eau et partons explorer les alentours de ce glacier particulier, en effet, il est devancé par une moraine frontale qui se dresse en parallèle du front de glace, la vue depuis notre embarcation est magnifique mais nous décidons ensuite, pour les plus courageux, d’avoir un autre point de vue en débarquant sur terre et en faisant la petite ascension pour rejoindre le sommet de la moraine. Une fois là-haut, la vue est extraordinaire, nous restons de longues minutes pour profiter de la vue, mais le vent et le froid nous fera ensuite reprendre notre marche le long de la crête puis nous retournons à notre navire l’Explorer.
Plus tard dans la soirée plusieurs d’entre nous profitent du jacuzzi, avec toujours la vue sur ce glacier spectaculaire.
Après le repas, nos guides nous parlent du programme du lendemain et Antoine nous fait un récapitulatif sur la glace (banquise, glacier…).
Vendredi 21 avril – La baie du Roi
Pendant la nuit, nous avons atteint la baie du Roi et l’Explorer est venu mouiller dans la petite rade de Nordvågen, à l’abri de l’île de Blomstrandhalvøya. Tout autour de nous, montagnes enneigées et glaciers bleutés resplendissent au soleil dans un froid mordant. Le pont et les structures du navire, copieusement arrosés par les embruns pendant la navigation, sont quant à eux recouvert d’une épaisse couche de glace que l’équipage s’affaire à détacher à coups de masse !
Après le petit-déjeuner, nous partons pour une excursion en zodiac dans ce cadre exceptionnel. Rapidement, nous avons le regard attiré par un « rocher » en forme de banane dont les extrémités pointent vers le haut : en approchant, nous confirmons qu’il s’agit en réalité d’un phoque veau marin, qui relève sa tête et sa queue pour minimiser sa surface de contact avec le sol froid ! Des perles de glace font scintiller ses vibrisses ! Près de lui, un deuxième individu nage tranquillement tandis que nous prenons de nombreuses photos.
Plus loin, nous doublons un petit groupe d’eiders à duvet et approchons l’imposant front du glacier de Blomstrand. Le vent et les vagues ont repoussé le brash vers le fond de la baie, et nous sommes accueillis par un jeune morse qui plonge entre growlers et bourguignons ! Il est temps ensuite de rejoindre l’Explorer pour nous réchauffer, après avoir profité de ces belles observations.
En début d’après-midi, le capitaine June nous offre une magnifique croisière en baie du Roi. Après avoir contourné l’île de Blomstrand par l’ouest, il met le cap vers le fond de la baie, où les sommets des Trois Couronnes se détachent en blanc sur le ciel bleu. Dans une premier temps, la banquise nous empêche d’accéder à la falaise d’Ossian Sarsfjellet, que nous réussissons finalement à atteindre après un détour à travers les îles Lovénøyane.
Tandis qu’un groupe entreprend de longer le bas de la falaise en zodiac, observant bruants des neiges et guillemots à miroir, nous débarquons et entamons l’ascension vers le sommet. La pente est raide, mais nous sommes récompensés par l’observation d’une petite dizaine de rennes, et aussi par celle d’au moins douze lagopèdes qui s’activent dans la neige ! Et tout autour de nous, une magnifique vue s’offre sur le panorama de la baie du Roi, et les montagnes et glaciers qui l’entourent…
Après dîner, l’Explorer prend la direction de la baie de la Croix, tandis que nos guides nous présentent le programme de demain et nous donnent quelques informations sur les différentes espèces de pinnipèdes que nous avons observées (morse, phoque barbu et phoque veau marin).
Samedi 22 avril – La baie de la Croix
Nous nous réveillons au matin au mouillage dans la petite rade de Signehamna, que l’Explorer a rejoint tard hier soir pour passer la nuit à l’abri. Nous appareillons après le petit-déjeuner vers le nord et le fond de la baie de la Croix, pour une navigation à faible vitesse devant le glacier de Lilliehöök, dont le front semi-circulaire s’étend sur 7 km. Nous admirons les hauts séracs bleutés dont certains semblent prêts à s’effondrer dans le fjord pour donner naissance à de nouveaux icebergs.
Pendant que la navigation continue vers notre prochaine destination, Antoine nous présente l’histoire du Spitzberg, depuis sa découverte en 1596 jusqu’à l’époque contemporaine. À peine a-t-il terminé que nous ressortons profiter de la vue sur le glacier Tinayre, un petit glacier bleuté suspendu au-dessus de la baie du même nom.
Quelques minutes plus tard, nous nous arrêtons en face de la petite cabane de Camp Zoe, que nous rejoignons en marchant dans la neige, raquettes aux pieds, pour une courte promenade. Une belle rivière gelée reflétant nos silhouettes, et se terminant par une cascade aux teintes bleutées se prête à une session de photographies plus ou moins artistiques !
Nous retrouvons l’Explorer et rejoignons bientôt la baie du 14-juillet, toute proche. Alors que le vent est tombé, c’est l’occasion de nous lancer dans une excursion en zodiac dans cette baie encore encombrée de glaces. Sur une plaque, une belle surprise nous attend : une femelle morse et son jeune de l’année passée se prélassent tranquillement. Autour d’eux, deux autres individus plongent et remontent respirer régulièrement ! Moteurs coupés, nous nous laissons dériver et pouvons les contempler longuement dans un quasi-silence seulement interrompu par les respirations bruyantes des pinnipèdes…
Nous terminons cette excursion riche en observations en longeant le front du glacier du 14-juillet, non sans avoir encore aperçu d’autres morses, mais aussi des phoques curieux. Après le dîner, nos guides nous présentent un récapitulatif de cette journée bien remplie et nous annoncent le programme prévu pour demain : direction le nord !
Dimanche 23 avril – Dans la banquise
Nous avons fait route cette nuit en direction du nord, et nous nous réveillons ce matin alors que l’Explorer navigue en bordure des glaces. Aux commandes du navire, le commandant June s’enfonce au milieu des floes jusqu’à nous immobiliser au milieu des plaques de glace. Surprise : l’équipage et nos guides nous annoncent que nous allons pouvoir débarquer directement sur la banquise par l’échelle de coupée ! Sensation unique que de pouvoir marcher sur cette couche d’eau de mer gelée qui ondule légèrement au gré des vagues et du vent…
Il est temps de remonter à bord et de reprendre notre navigation en bordure de banquise, en guettant les éventuels signes de vie, quelques morses et de nombreux oiseaux : guillemots à miroir et de Brünnich, mergules nains, fulmars, mouettes tridactyles et blanches… Après ce voyage de plusieurs heures dans cet univers mouvant de blanc, nous mettons à regret le cap sur le sud de l’île des Danois.
L’Explorer vient mouiller après le passage de Sørgattet, et nous partons pour une excursion en zodiac dans le fjord de Smeerenburg, du moins dans sa petite partie libre de glaces. Un morse, un phoque et de nombreux oiseaux sont encore de la partie !
En fin de journée, nous rejoignons la baie de la Madeleine où nous allons nous abriter pour la nuit. Un renard bleu salue notre arrivée en gambadant sur la berge… Après la présentation du programme de demain par Antoine, Nicolas nous raconte l’incroyable traversée de l’océan Arctique par le Fram du norvégien Nansen, volontairement piégé dans la banquise entre 1893 et 1896 !
Lundi 24 avril – Baie de la Madeleine et banquise
Nous avons passé une nuit tranquille au mouillage dans la baie de la Madeleine, et partons dès le copieux petit-déjeuner terminé visiter ce lieu chargé d’histoire. Nous débarquons en effet sur la péninsule de Graveneset, à proximité des vestiges d’installations baleinières et des 130 tombes de baleiniers qui témoignent de l’activité qui fut longtemps dominante ici : celle de la chasse à la baleine.
Après avoir fait le tour de cette « presqu’île des Tombeaux » encore recouverte de neige, les plus courageux continuent au-delà d’une moraine voisine et découvrent la vue sur le glacier de Gullybreen et de jolis icebergs sculptés par la mer et le vent. Tout autour de la petite baie, des morses sont également présents à terre et sur les plaques de glace, tandis qu’un renard polaire en pelage d’hiver parcourt à quelques pas de nous les plages de galets en quête de nourriture. Au-dessus de nous, dans les éboulis, ce sont les mergules nains qui se livrent à un véritable concert de chants et de cris !
De retour sur l’Explorer, nous reprenons la route du nord pour jouer les prolongations dans la banquise. Nous la retrouvons au niveau de l’île d’Amsterdam et la suivons une partie de l’après-midi à vitesse réduite, jusqu’à approcher les 79° 50’ N. Nos guides nous emmènent ensuite en zodiac pour un nouveau point de vue au ras de l’eau : sous le soleil, et sous une brise rafraîchissante, nous naviguons entre les floes et cherchons les chenaux qui nous permettent d’avancer. Survolés par des mouettes blanches, nous admirons les reflets bleutés des hummocks et débarquons pour quelques pas sur une plaque au milieu de ce décor féerique. Derrière nous, la silhouette fantomatique de l’Explorer se découpe dans les bancs de brume…
Puis vient le moment de rejoindre le navire. Bloquée par la banquise, la route du nord nous est interdite et nous reprenons notre navigation en direction du sud. Dans la soirée, alors que nous longeons la côte des 7 glaciers, Nicolas nous fait une présentation sur la tragique expédition de Salomon Andrée en ballon au départ du Spitzberg, et à destination du pôle qu’il n’atteindra jamais…
Mardi 25 avril – Un ours dans l’Isfjord
Quelle journée ! Nous pourrions raconter notre excursion de ce matin, dans le petit fjord d’Ymerbukta devant le glacier d’Esmarkbreen, et l’observation de phoques et d’eiders sous un beau soleil… Nous pourrions également décrire notre débarquement dans la glace à Bohemanneset et notre approche, du haut d’une petite crête rocheuse, d’un groupe de rennes occupés à gratter la neige en quête de nourriture…
Mais ce que nous retiendrons surtout de cette journée a commencé un peu plus tard dans l’après-midi, quand l’Explorer a quitté son mouillage de Bohemanneset en longeant la côte en direction du nord. Objectif : parcourir les fjords et la banquise pour rechercher l’animal que nous avons aperçu de loin dans ces parages en début de croisière, l’ours.
Nous sommes nombreux à la passerelle, yeux vissés dans nos jumelles, à scruter le paysage et à nous attarder sur les silhouettes de rennes, ou sur ces fameux cailloux blanchis, les « caillours », qui de loin plaisent à se faire passer pour des plantigrades… Mais soudain le voilà : un ours est repéré, qui parcourt de sa démarche rapide le bord de banquise vers le fond de la baie de Yoldiabukta ! Aussitôt l’équipage s’active pour mettre les zodiacs à l’eau tandis que nous nous équipons au plus vite de nos combinaisons. Nos guides, eux, se relaient pour garder l’animal en vue, et nous voilà partis vers lui. Nous devons véritablement nous frayer un chemin à travers la glace et nous rapprocher, avant de débuter une incroyable observation !
Pendant un long moment suspendu, à distance raisonnable depuis nos zodiacs, nous accompagnons l’ours dans sa marche le long de la banquise. L’animal, une femelle au poil bien blanc, avance d’un pas rapide en flairant une piste, tirant la langue et s’arrêtant parfois pour renifler le sol. Sa silhouette massive se reflète dans les eaux du fjord. Bientôt, elle s’y jette pour traverser et rejoindre plus loin une nouvelle plaque de banquise sur laquelle elle se hisse. Pour se sécher, la voilà maintenant qui s’ébroue et se roule dans la neige, dans la belle lumière de cette fin de journée. Avant de disparaître vers l’intérieur des terres, l’ourse nous gratifie de quelques bonds, pattes en avant : peut-être avait-elle senti l’odeur d’un jeune phoque sous la neige ?
Enchantés de cette observation unique, nous regagnons l’Explorer pour un dîner retardé. Mais ce n’est pas terminé : notre guide Antoine vient de voir, un peu plus haut sur les collines, un ours – probablement la femelle que nous avons suivie – occupée à dévorer un renne ! À quelques mètres seulement, d’autres rennes semblent observer leur congénère malchanceux, tandis que des renards polaires s’approchent, dans l’espoir de récupérer quelques restes après le départ du seigneur des lieux…Quelle fin de journée riche en émotions ! Certains passagers offrent un verre à l’ensemble du groupe pour célébrer l’apparition que tout le monde attendait, et qui nous en a mis plein les yeux !
Mercredi 26 avril – Dernier jour dans l’Isfjord
Ce matin, nous nous réveillons avec encore pleins de souvenirs en tête… notre rencontre hier avec le seigneur des lieux restera gravé dans notre mémoire ! Nous avons quitté Yoldiabukta très tôt ce matin et nous sommes à l’heure du petit-déjeuner un peu plus à l’est dans l’Isfjord : Skansbukta.
Cette petite baie abritée est entourée d’immenses falaises où nichent notamment une grande quantité de fulmars boréaux. Cet oiseau est le seul représentant en hémisphère nord a être apparenté à la famille des albatros, quel spectacle de les voir voler autour de nous.
Nous débarquons en début de matinée sur la berge afin de visiter les vestiges de la mine de gypse qui se tenait en lieu et place il y a un siècle, nous pouvons observer des restes bien conservés de cabanes, rails de chemin de fer et même l’épave d’un navire échoué sur la berge !
De retour sur l’Explorer, nos guides nous informent que nous allons pouvoir visiter le coeur de notre bateau, la salle machine ! Le mécanicien du bord nous montre les différentes salles, instruments et machines, quelle complexité pour faire marcher un navire de cette taille !
Après le déjeuner, nous levons l’ancre et prenons la direction de Temple fjord, à peine partis nous avons la chance d’observer un renard polaire en pleine partie de chasse, il arrivera même à attraper un oiseau !
Nous longeons en début d’après midi les incroyables falaise de Temple fjord, hautes de 700 mètres, puis mettons les zodiacs à l’eau pour une sortie proche de la banquise côtière, entouré par les fulmars, guillemots de Brünnich et miroirs, ils sont des centaines voire des milliers autour de nous !
A présent il est temps de mettre le cap sur Longyearbyen, le point final de notre voyage, dans la soirée nous nous retrouvons autour d’un bon verre pour se remémorer nos merveilleux souvenirs et voir ensemble la vidéo faite par nos guides !
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Petites pensées pour les croisiéristes et l'équipage !
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Messages
Alors ces petits renards tout blanc !!! Espérons que la suite sera aussi prometteuse.
Ici le printemps est encore loin….
Bises à vous 2.
Max et Pierrette
Encore un grand MERCI à l’équipage et à nos 2 guides Antoine et Nicolas.
Bravo pour le carnet de voyage et la vidéo.
super avez vous une petite carte du périple
papa d’antoine