
Antoine Lochin
Guide naturaliste
11 avril
19 avril 2025
Antoine Lochin
Guide naturaliste
Certaines photos photos d’illustrations ont été prises lors de précédentes croisières au Spitzberg. Le manque de connexion internet nous empêche de recevoir les photos en temps réel.
L’arrivée aérienne sur l’archipel est époustouflante. Le temps clair nous permet de voir les sommets enneigés et fjords englacés se découper sur l’eau sombre. Nos guides, Nathalie et Antoine, nous accueillent sur le quai et nous déchargent de nos bagages afin que nous puissions profiter de Longyearbyen. Ces quelques heures dans cette ancienne cité minière constituent une première étape intéressante, avant d’aborder le haut arctique.
Nous rejoignons le bateau. Le froid est piquant et nous avons hâte de démarrer notre croisière. Antoine nous présente une carte des glaces et des vents, et nous détaille l’itinéraire qu’il a dessiné, en accord avec le commandant. Nous commencerons par croiser dans l’Isfjord avant de filer vers le nord. Le soleil se couche lentement et nimbe les monts enneigés de rose et d’orangé, les premières plaques de glace apparaissent dans l’eau du fjord. Nous profitons de ce spectacle paisible quand un petit rorqual apparait à bâbord. Il restera avec nous le temps d’une longue observation, semblant presque poser pour nous, sortant la tête pour nous observer à plusieurs reprises, curieux. La journée s’achève, sourires aux lèvres, sur cette jolie note.
Après une première nuit paisible à bord de notre navire Vestland Explorer, au large de la pointe de Gibsvika, nous nous réveillons alors que le navire longe déjà la banquise côtière du Billefjord. Après un bon petit-déjeuner, nous montons tous sur la passerelle, jumelles autour du cou. En effet, ce matin, le programme est de naviguer à travers les différentes branches de l’Isfjord à la recherche de la faune locale. Nous sommes nombreux à scruter les environs aux jumelles, et nous serons rapidement récompensés ! Tout d’abord, nous avons la chance d’observer un phoque barbu posé sur un floe de banquise. Cette espèce de pinnipède peut peser plus de 400 kilos !
Un peu plus tard, nous approchons deux gros morses sur la banquise : deux nouveaux mastodontes ! Longtemps chassés au Svalbard, ils sont maintenant protégés depuis plus de 70 ans. Ainsi, ils retrouvent peu à peu leurs aires de répartition d’antan. Vers midi, nous retrouvons Antoine au salon pour un dernier briefing avant le débarquement. Il en profite pour nous faire une présentation générale de l’archipel du Svalbard. Puis, après un délicieux repas concocté par notre chef, il est temps de débarquer. Nous enfilons nos combinaisons chaudes et nos gilets VFI, et embarquons à bord du zodiac accompagnés de Nathalie.
Nous débarquons au niveau d’Alkehornet, dans la célèbre baie de Trygghamna. C’est notre première sortie en raquettes, et nous partons rapidement en randonnée. Très vite, nous repérons de vieilles traces d’ours : celles d’une femelle accompagnée d’un petit. Un peu plus loin, nous avons la chance d’observer une douzaine de lagopèdes alpins, ainsi qu’un renard polaire, encore tout blanc en cette saison.
En montant sur un promontoire pour admirer la vue sur l’Isfjord, nous apercevons trois rennes supplémentaires ! Décidément, quelle journée riche en observations animalières ! Nous rentrons ensuite à bord. À peine le temps de passer par le jacuzzi, que nous nous retrouvons tous au salon en début de soirée, où le commandant nous fait l’honneur de nous présenter les sept autres marins qui composent ce bel équipage. Puis, vers 21h, notre navire lève l’ancre pour naviguer toute la nuit en direction de la Baie de la Croix.
L’Explorer se réveille en baie de la croix ce matin. Nous sommes rapidement tous en passerelle, le ciel est bleu et le paysage magnifique. Au loin se dessine déjà le photogénique glacier de Lilliehöok. Une sortie zodiac y est prévue ce matin. Le vent se lève soudainement, et au moment de partir, alors que nous sommes déjà tous en combinaison sur le pont, le brouillard se lève et la mer se creuse. Des rafales secouent le zodiac prêt à nous embarquer. Antoine, visiblement déçu, se résout à annuler la sortie. Le commandant propose cependant une navigation scénique le long du glacier. Nous passerons finalement un excellent moment à contempler les séracs se découper dans la brume, bien au chaud à la passerelle.
Antoine nous propose ensuite un quizz sur les oiseaux du Spitzberg, tandis que nous naviguons à la recherche de cieux plus cléments. Après le déjeuner, l’Explorer mouille devant le glacier du 14 Juillet. Le temps est encore maussade en début d’après-midi, et nos guides nous proposent une conférence en attendant que la situation s’améliore. Nathalie nous présente la première partie de l’Histoire du Svalbard. Le pari est gagné, à la fin de la conférence, le temps est magnifique, et nous nous hâtons d’enfiler combinaison, bottes et moufles pour une longue sortie, d’abord en zodiac, puis en raquette sur la moraine latérale. Nous avons un nombre respectable d’ornithologues avertis à bord, et nous nous régalons durant toute la sortie zodiac d’observations d’Eiders à duvet, Eiders à tête grise, goélands bourgmestre, guillemots de Brunich et à miroir.
Nous débarquons ensuite et chaussons les raquettes pour une superbe ascension le long du glacier. Des blocs impressionnants nous surplombent, la glace se décline en bleus, gris, noirs parfois. Nous rentrons juste à temps pour un dîner rapide. La lumière du soir est magique et Antoine nous propose une nouvelle sortie zodiac après le repas. A peine les bougies du gâteau préparé pour l’anniversaire d’Yves soufflées, nous voilà repartis. Nous observons quelques icebergs dans la lumière du couchant, et un couple d’Hareldes boréales vient compléter nos observations de l’après-midi. La journée se termine tard pour tous, un dernier regard vers ce glacier magique et nous nous donnons rendez vous en baie du roi demain matin, des étoiles dans les yeux après cette superbe journée.
Après notre merveilleuse soirée et nuit dans la baie du 14 Juillet, nous voilà, au petit matin, à l’entrée de la fameuse baie du Roi, dominée au loin par trois majestueuses montagnes : les Trois Couronnes – Svea, Dana et Nora. Alors qu’il est à peine 8h et que nous nous apprêtons à passer à table pour le petit-déjeuner, une annonce résonne à bord : c’est Antoine qui nous informe qu’un ours vient d’être aperçu sur la banquise du fjord, à plus de trois kilomètres du navire.
En moins de dix minutes, nous voilà dans les zodiacs, filant vers la lisière de la banquise. L’ours est encore loin, sans doute à près de mille mètres, mais nous pouvons clairement l’apercevoir et l’observer aux jumelles. Quelle émotion de voir un ours, dans son environnement emblématique : la banquise !
Nous retournons ensuite au navire pour terminer notre petit-déjeuner à peine entamé, puis repartons aussitôt en zodiac pour naviguer au milieu de dizaines d’icebergs échoués ici et là. Leur bleu est tout simplement indescriptible, rendu plus éclatant encore par un soleil généreux et un ciel d’un bleu parfait. Durant cette sortie, nous avons aussi la chance d’observer longuement six phoques communs autour d’un petit îlot, ainsi que deux morses nageant paisiblement. Quelle matinée, riche en observations et en émotions !
De retour à bord, le navire lève l’ancre en direction de la baie de la Madeleine. Six heures de navigation ensoleillée le long de la côte des Sept Glaciers, durant lesquelles nous profitons pleinement du sauna et du jacuzzi. En milieu d’après-midi, nous retrouvons Nathalie pour la suite de sa conférence sur l’Histoire du Svalbard, avec un focus sur la baie du Roi et les sites de Ny-Ålesund et Ny-London.
Au fil de la navigation, nous avons la chance d’apercevoir plusieurs espèces de phoques — pas moins de trois ! D’abord un phoque annelé, puis un phoque barbu, et enfin, plus rare, un phoque du Groenland. Des observations magiques, baignées par un soleil radieux. En fin d’après-midi, notre navire entre dans la majestueuse baie de la Madeleine, sainte protectrice des baleiniers. Nous atteignons rapidement la banquise côtière qui ferme le fjord au niveau de Trinity Hamna.
Avant le dîner, Antoine nous fait un briefing pour le lendemain, suivi d’une conférence sur l’ours polaire. Et enfin, après le repas, comme la veille, nous repartons en zodiac pour explorer ce site dans une lumière du soir, une nouvelle fois, indescriptible. Nous avons même le plaisir d’observer plusieurs morses se reposant sur des morceaux d’iceberg, ainsi que quelques veaux marins curieux. Plus tard dans la soirée, les plus courageux restent après 23h pour voir le soleil disparaître derrière les montagnes.
L’Explorer est toujours en baie de la Madeleine lorsque nous ouvrons l’œil. A bâbord, Gravenesset, la « péninsule des tombes » où reposent 130 baleiniers, souvent jeunes, victimes de cette activité qui a marqué l’histoire du Spitzberg. La station baleinière était en effet installée en amont du havre naturel Trinityhamna. Les zodiacs sont prêts pour une nouvelle sortie raquettes. Ce matin, ce sera Gullybukta, une baie protégée par une moraine frontale, ouvrant sur le petit mais encore vif et bleuté glacier Gullybreen. Le débarquement est sportif, entre les rochers découverts par la marée basse et les marches de glaces à gravir pour atteindre la berge. Il nous en faut cependant plus pour nous décourager, et nous voilà bientôt en route, chaussés de nos raquettes, à l’affut des traces qu’un renard à laissées dans la neige fraiche. Plus loin, nous tombons sur des coques d’oursins que des goélands bourgmestres ont laissé choir pour les ouvrir. Le printemps est là, la faune revient et s’éveille, de manière plus évidente chaque jour. Nous nous arrêtons pour quelques minutes de silence, afin de profiter du chant de centaines de mergules nains, et de celui des icebergs, pris dans la banquise de fjord. La banquise est d’ailleurs assez solide pour que nous nous y aventurions. Antoine en tête. Nous suivons à quelque distance, en file indienne, impressionnés par le silence, la blancheur et la beauté de ce lieu.
Nous rentrons affamés, trois heures plus tard, pour retrouver la chaleur et le confort du bateau (ainsi que le déjeuner préparé par Warell, notre chef !). L’Explorer repart, toujours plus au nord. L’objectif de cet après midi est de rejoindre le fjord de Smeerenburg, mais celui-ci s’avère complètement pris dans la banquise dérivante. Nous rebroussons chemin pour nous diriger vers Virgo Hamna, encore plus au nord. L’entrée dans la baie est dégagée, et le commandant décide
d’y mouiller pour la nuit. Les zodiacs sont mis à l’eau dès notre arrivée, et nous partons pour une découverte de cette baie riche en histoire. Sur une mer bien formée, nous découvrons le site de Virgo Hamna, départ de la très médiatique expédition de Salomon Auguste Andrée en ballon à hydrogène vers le pôle. Nous longeons également Smeerenburg, un autre site baleinier.
Le froid est vif, et nous devinons plus que nous voyons un groupe d’Eider à tête grise. Cette sortie marque notre première rencontre avec la banquise de mer, bien plus tourmentée que la glace de fjord que nous avons fréquentée ce matin. Le chocolat chaud est apprécié au retour. Antoine nous conte l’histoire de l’épopée d’Andrée, photos à l’appui. Après le dîner, et les bougies soufflées par Marie Ange à l’occasion de son anniversaire, Nathalie reprend sa lecture des racontars arctiques, accompagnée d’une causerie sur la vie des trappeurs. Une nouvelle journée, fort active, s’achève sur l’explorer dans la douceur des lumières du soleil couchant.
Après une nuit paisible dans la baie de Virgohamna, au nord-ouest du Spitzberg, nous levons l’ancre aux alentours de 7 heures du matin avec un objectif clair : atteindre la banquise, aux abords du mythique parallèle 80° Nord. Très vite, les premiers patchs de glace dérivante apparaissent à l’horizon. Mais il nous faudra encore deux heures de navigation vers le nord pour enfin atteindre une banquise plus dense, épaisse et compacte. La véritable banquise hauturière est là, majestueuse, s’étendant à perte de vue devant nos yeux.
Avec une maîtrise impressionnante, notre commandant guide le navire au milieu des floes de glace. Bientôt, nous sommes entièrement encerclés. Et comme par enchantement, le brouillard se lève, révélant l’immensité blanche qui nous entoure. Les premières observations ornithologiques ne tardent pas : guillemots à miroir, fulmars boréaux, et surtout, la tant espérée mouette ivoire ! Nous aurons le plaisir de la croiser à plusieurs reprises tout au long de la matinée. Quelques phoques se laissent également apercevoir ici et là, entre deux plaques de glace.
Après cette matinée de navigation parmi les glaces, et après avoir franchi le légendaire parallèle 80° Nord, le navire jette l’ancre dans une zone un peu plus dégagée pour une pause déjeuner bien méritée — à seulement 1 110 kilomètres du pôle Nord géographique.
Le repas pris, nous embarquons en zodiac pour une sortie au cœur de la banquise dérivante. L’occasion unique de poser le pied sur l’une de ces grandes plaques de glace, et de trinquer ensemble à ce moment hors du temps.
De retour à bord, il est temps pour notre navire d’expédition de mettre cap au sud. Nous croisons encore de vastes champs de glace pendant de longues heures. En fin d’après-midi, Antoine nous donne rendez-vous au salon pour une conférence sur le lexique des glaces : pack, floes, polynie… autant de mots qui prennent désormais tout leur sens. À l’approche du dîner, nos guides nous présentent le programme du lendemain. Nathalie en profite pour nous plonger dans l’histoire des baleiniers, une époque rude et marquante qui a profondément façonné l’archipel.
Puis, après le dîner, nous restons longuement sur le pont, profitant des lumières irréelles du Grand Nord, tandis que notre navire poursuit son voyage vers la prochaine étape : la baie de la Croix.
Après notre échappée dans la banquise hauturière, par 80 degrés Nord, nous reprenons la route vers le sud et nous éveillons en baie de la croix ce matin. Celle-ci, malgré un ciel bas, est plus hospitalière que lors de notre précédent passage. Au programme ce matin, une sortie zodiac vers le Tinayrebukta, suivie d’un débarquement à Camp Zoe. Les zodiacs longent la côte, toujours à l’affut d’une trace de vie (ou de traces tout court !). Rapidement, des cris de guillemots nous alertent. Les voici, déjà installés sur un décrochement de la falaise. Juste en dessous, sur un floe, une morse et son jeune, plus sombre et muni de minuscules dents, lèvent paresseusement la tête à notre passage. Un peu plus loin, un mouvement attire notre attention. Il s’agit d’une harde de rennes se déplaçant rapidement et avec adresse le long d’une pente vertigineuse. Nous restons un long moment à les suivre des yeux, le spectacle est magnifique.
Soudain, le glacier de Tinayre, du nom d’un peintre Français ayant accompagné les expéditions arctiques du prince Albert 1 er de Monaco, nous apparait. Il est superbe, encaissé entre deux hautes falaises, il a la particularité d’être en partie suspendu. Nous restons longtemps à l’admirer et le photographier.
Les premiers flocons de neige commencent à tomber, il est temps de se diriger vers Camp Zoe. Une courte marche nous mène à cette cabane de trappeur, construite en 1911 par le célèbre trappeur Henry Ruddi « polar bear King ». La cabane est parfaitement entretenue. Sa visite nous permet de retrouver le décor des racontars arctiques qui bercent nos soirées : deux lits superposés, un poêle, une table. Le cadre de vie des trappeurs. C’est sous une neige drue, dans une ambiance irréelle, que nous clôturons cette matinée en dégustant une tasse de thé fumante, servie par nos guides devant la cabane. Durant le déjeuner, l’Explorer se déplace vers le glacier de Lilliehöok. Le brouillard est dense et Antoine décide de repousser le départ d’une heure, laissant le temps à Nathalie de présenter sa conférence sur « les petits secrets des animaux », ou comment les animaux s’adaptent aux milieux polaires.
Une fois encore, l’idée d’Antoine fut excellente. Partis sous une neige drue, dans le brouillard, l’horizon s’éclaircit lorsque nous arrivons au superbe front de glace. Nous profitons deux heures durant des nuances de bleus, des vols d’Eider à tête grise, pour la plus grande joie de nos ornithos amateurs et de belles observations de morses, d’un phoque barbu et d’un phoque annelé.
La baie est remplie de brash recouvert de neige, le spectacle est inhabituel et émouvant. Après le dîner, occasion de fêter l’anniversaire de Christine, nous nous retrouvons autour d’un nouveau racontar arctique : Nathalie nous a proposé ce soir « La vierge Froide ». La soirée se termine pour certains par un passage dans le sauna, pour d’autres par une dernière observation d’un renard bleu courant à flanc de colline.
L’explorer, lui, poursuit sa route vers le sud.
Après une douce navigation tout au long de la nuit, nous sommes ce matin dans l’Isfjord. La météo est capricieuse, avec une visibilité réduite, ce qui contraste fortement avec les sublimes couleurs qui nous ont accompagnés durant tout le voyage. Rapidement, notre équipe d’expédition prend la décision de ne pas effectuer la sortie prévue ce matin à Borebukta. Nous poursuivons donc notre navigation.
Nathalie nous convie alors au salon pour un quiz récapitulatif de notre voyage, agrémenté d’anecdotes, notamment sur la distance en milles parcourue pendant notre expédition. C’est ensuite au tour d’Antoine de prendre la parole pour le briefing de l’après-midi, carte de la ville et graphique de population à l’appui : en effet, nous allons débarquer après le déjeuner à Grumantbyen, dans la baie de Colesbukta, une ville minière soviétique abandonnée depuis 1962.
Mais avant le repas, nous avons la chance de visiter la salle des machines avec le chef mécanicien. L’envers du décor de notre navire d’expédition n’a désormais plus aucun secret pour nous ! Enfin, comme prévu, nous débarquons dans ce qu’il reste de Grumantbyen, où subsistent encore quelques grands bâtiments d’habitation, ainsi que des hangars et des ateliers. Un drapeau russe flambant neuf flotte encore au-dessus de la ville, toujours propriété de la compagnie minière.
Nous déambulons au milieu de ces vestiges, mais sommes rapidement attirés par une trentaine de rennes qui évoluent paisiblement autour de la ville. Grâce aux précautions prises par l’ensemble du groupe, nous pouvons les approcher discrètement. Quelle belle observation !
De retour à bord, nous savourons les derniers instants dans le sauna et le jacuzzi, pendant que le navire entame sa navigation vers Longyearbyen. En début de soirée, nous retrouvons notre équipe d’expédition pour un cocktail de fin de croisière. Antoine nous fait un dernier récapitulatif, carte à l’appui.
Puis vient le tour de Valentin, notre talentueux photographe à bord, qui nous présente une sélection de ses plus belles photos, suivie d’une vidéo réalisée par drone pendant le séjour. Bravo et merci, Valentin : nous avons tous été très émus en découvrant tes images ! Pendant le dîner, notre navire accoste à Longyearbyen. Nous venons de boucler la boucle de ce voyage extraordinaire, qui restera gravé pour longtemps dans nos mémoires.