Antoine Lochin
Guide naturaliste
Printemps polaire au Spitzberg
14 avril
21 avril 2024
Les guides et chefs d’expéditions
Xavier Allard
Arctique
Croisière au Spitzberg – Printemps polaire, à bord de l’Explorer
Dimanche 14 avril 2024 – Longyearbyen :
Après une journée dans les avions et aéroports, nous arrivons au-dessus du Spitzberg. Grâce à un ciel totalement découvert, nous faisons une belle approche aérienne des montagnes enneigées de l’archipel.
Dès l’arrivée, nous faisons connaissance avec nos guides Xavier et Antoine, puis partons en taxis en direction du centre de Longyearbyen où nous en profitons pour nous restaurer et nous balader en visitant notamment l’église et la rue principale de la ville.
Nous prenons ensuite la direction de l’Explorer, notre yacht polaire pour la semaine. Après le « drill », le briefing de sécurité obligatoire, nous quittons le quai. Puis, nos guides nous délivrent divers briefings et nous donnent l’équipement technique obligatoire à cette période.
Nous passons bientôt à table et nous voici déjà au milieu des glaces ! De la banquise dérivante entoure le bateau, nous voici déjà bien loin du monde civilisé. Ce soir, certains restent jusque tard afin d’admirer les sublimes couleurs du coucher de soleil… Orange et rose deviennent ainsi les lumières prédominantes dans le ciel !
Le bateau naviguera toute la nuit en direction du Nord.
Lundi 15 avril : Baie du 14 Juillet – Camp Zoé
En fin de nuit, le bateau arrive dans la baie de la Croix et se repositionne dans la baie du 14 juillet, nommée en l’honneur de la France par Albert 1er de Monaco, qui a mené plusieurs expéditions au Spitzberg.
Ce matin, les flocons de neige virevoltent dans une lumière tamisée. Une fois le briefing zodiac terminé, nous partons pour l’observation de deux morses qui se reposent sur un iceberg. L’approche est lente et silencieuse, les deux zodiacs se positionnent à quelques dizaines de mètres des deux pinnipèdes. Le premier daigne à peine lever la tête dans notre direction, tandis que le second, plus curieux et intrigué par notre présence, se redresse sur ses pattes avant et nous jauge durant de longues minutes, ce qui nous permet d’apprécier cet animal sous différentes postures.
Après cette belle observation, tel un commando, les deux zodiacs « beachent » sur la banquise de fjord. Nous progressons rapidement sur cette immensité de glace, en zigzaguant entre le brash et les bourguignons emprisonnés pour l’hiver dans la banquise.
Durant la balade, nos guides nous donnent diverses explications sur sa formation. Nous arrivons à quelques centaines de mètres de cet immense glacier, large de 1,7 km ! Nous profitons de cet instant pour immortaliser cela avec des vues de drone et des photos ! Nous continuons à longer le front du glacier pendant un long moment dans une lumière étincelante.
Après cette belle matinée, nous retournons à bord. Pendant ce temps, le navire se repositionne à l’entrée du Mollerfjord, et c’est à 14h30 que nous rembarquons sur les zodiacs pour une balade en raquette sur la terre du Roi Haakon VII. Nous zigzaguons en direction de différents points de vue qui dominent le fjord et notre bateau ancré le long de la banquise, le tout sous un beau soleil qui illumine les montagnes alentour !
Nous prenons ensuite la direction d’une cabane de trappeur, celle du fameux Henry Rudy, surnommé « Rudy le rouge », qui a tué 713 ours durant sa carrière de trappeur au Spitzberg.
Nous en profitons pour visiter l’intérieur et ressentir l’ambiance de cette période sombre pour la faune. Après cette belle traversée, nous rembarquons sur le zodiac, et l’Explorer, à notre arrivée, prend route pour le nord. Nous profitons de la navigation avec le soleil du soir dans la Baie de la Croix, qui illumine les montagnes et les glaciers.
Et c’est à 18h que nous nous retrouvons pour une présentation générale sur le Spitzberg. Entre géologie, Histoire et anecdotes, nous apprenons beaucoup de choses sur cet archipel de l’Arctique.
Enfin, à 19h, c’est reparti pour le début de cette expédition au pays des glaces.
Mardi 16 avril : Danskoya – Banquise – Baie de la Madeleine
La nuit dernière fut une navigation exceptionnelle. Les lumières du soir ont commencé à colorer les montagnes de la terre Albert 1er de différents tons, allant de l’orange au rose. Au niveau de la baie de la Madeleine, le bateau entre dans une zone de banquise pancake, ce qui rend cette navigation encore plus grandiose. Le thermomètre chute à -15 degrés.
Le bateau longe l’île de Danskoya et entre dans un petit chenal qui sépare celle-ci d’Amsterdamoya. C’est le bouquet final, les montagnes s’embrasent des lumières douces du coucher du soleil. Le bateau mouille pour la nuit dans cette baie.
Au petit matin, un puissant courant de 2 nœuds fait dériver la banquise saisonnière autour du bateau, ce qui entrechoque la coque.
Durant le petit déjeuner, le bateau prend direction plein nord. Nous traversons un épais brouillard pendant plus d’une heure, la visibilité est nulle, puis soudain une ligne blanche apparaît sur l’horizon. La brume se déchire et laisse apparaître l’immensité de l’océan Arctique. Le bateau se faufile entre de grands flots de glace de plusieurs dizaines de mètres de long ! Nous sommes entourés par d’immenses plaques de glace. Parfois le navire cogne et brise la glace pour pouvoir passer. Le cap est donné, direction le 80°Nord ! Les degrés de latitude défilent sur l’écran, nous voici bientôt au cercle symbolique du 80°N !!
Puis, nos guides nous annoncent que nous allons partir découvrir ce milieu éphémère en zodiac. Nous embarquons rapidement et notre embarcation met cap en direction d’un gros flot sur lequel elle se beache. Le signal est donné, nous pouvons débarquer sur celle-ci !
L’ambiance est incroyable, nous découvrons ce milieu si particulier, en plus de cela les mouettes ivoires virevoltent au-dessus de nous. Le temps passe très vite, il est déjà temps de retourner au bateau pour passer à table. Durant ce temps le navire reprend sa navigation pour retrouver de l’eau libre.
En début d’après-midi, nous retournons dans le Danskegattet. Nous positionnons le bateau proche de la banquise de fjord et proche du lieu de Smereenburg, site historique de la période des baleiniers. Le navire restera à l’ancre pendant une heure afin de guetter l’éventuel passage de faune. Antoine profite aussi de cet instant pour faire une présentation sur les glaces (banquise, glaciers, icebergs…).
Suite à cela, nous repartons en direction cette fois de la baie de La Madeleine, les conditions météo se sont grandement améliorées, et c’est maintenant sous un grand soleil et quasiment sans vent que nous entrons dans ce fjord majestueux.
Ici, le zodiac est rapidement mis à l’eau afin de pouvoir débarquer. Avant de monter à bord des embarcations, nous apercevons au loin un renard polaire bleu se déplaçant à grande vitesse sur la banquise. En peu de temps, nous sommes à terre, raquettes aux pieds, devant le superbe glacier de Gullybreen. Nous prenons rapidement de la hauteur avant d’avoir un point de vue sur l’ensemble du fjord.
Ensuite, nous descendons dans la baie de Gullybukta où un groupe de 6 morses se repose en lisière de banquise. Nous pouvons les observer à quelques dizaines de mètres ! 2 ou 3 autres individus bouchonnent entre les plaques de banquise, et sur ces belles observations nous rentrons au bateau.
C’est à 20h30 que nous passons au dîner, pendant ce temps le bateau repart et prend la direction du sud. Nous longeons la côte de la terre Albert 1er.
Les lumières du couchant sont une fois de plus sublimes, et nous croisons un dernier morse sur une plaque de banquise avant d’aller nous coucher.
Mercredi 17 Avril Lilliehook – Ny London
Ce matin nous nous réveillons devant le majestueux glacier de Lilliehook ! 7km de longueur, cette masse de glace nous entoure et nous impressionne dès notre réveil !
Une fois de plus le temps ce matin est superbe : -5°, pas de vent et grand soleil, quelle chance !
C’est donc sans attendre que nous montons à bord des zodiacs pour partir à terre, nous enfilons avec rapidité nos raquettes avant de monter légèrement en altitude afin d’avoir un point de vue absolument grandiose sur le glacier, mais aussi sur une partie de la baie de La Croix !
L’immensité de ces paysages est indescriptible ! Nous avons la chance une fois là-haut d’apercevoir de près un lagopède, tout blanc en hiver, il n’est pas toujours facile à apercevoir !
En chemin nos guides nous expliquent diverses choses sur les glaciers et leurs modes de formation. Puis nous redescendons vers nos embarcations, naviguons quelques minutes, et sommes à présent sur la banquise de fjord, face au glacier. Quelques dizaines de mètres nous suffisent pour être à proximité d’un gros iceberg emprisonné par les glaces ! Nous en faisons le tour, il est d’un bleu intense absolument magnifique.
Tout d’un coup nos guides nous arrêtent pour nous faire une surprise, une bouteille de vodka est sortie ainsi que des verres. L’occasion, en cette fin de matinée de porter un toast sur la glace pour cette belle croisière polaire !
De retour à bord, notre yacht polaire prend le cap de la Baie du Roi, pour se rendre au site historique de Ny London. En route nous croisons plusieurs morses se reposant sur des plaques de glace. Grâce à la maitrise de notre commandant, nous pouvons faire de superbes observations de ces pinnipèdes !
Il est 16h30 quand nous débarquons à terre, face aux cabanes de Ny London. Nous partons d’abord vers l’est car nous avons aperçu un renne lors de notre approche en zodiac. Nous pouvons l’observer pendant de longues minutes mais toujours à distance car l’animal ne semblait pas totalement rassuré par notre présence.
Ensuite nous retournons vers les restes de ce qui fut une mine de marbre au début du XXème siècle. Bien que cette tentative fût un échec en raison de la faible qualité de ce marbre, subsistent ici beaucoup de vestiges, notamment une ancienne locomobile ainsi que deux cabanes, nous en visitons d’ailleurs l’une d’entre elle, tellement cosy que certains d’entre nous se verraient bien dormir dedans !
Ensuite, alors que nous approchons des sept heures du soir, nous rentrons au bateau. Nous dormirons ici ce soir. Ainsi, après un excellent repas concocté par notre chef, nous nous retrouvons au salon pour écouter Xavier nous parler plus en détails des trappeurs du Spitzberg lors d’une conférence.
Demain nous continuerons notre découverte de la sublime Baie du Roi, mais d’ici là, une nuit calme au mouillage nous attend, le tout dans une lumière du soir somptueuse, éclairant de mille feux les montagnes alentour.
Jeudi 18 Avril N’y Alesund – Navigation
Après une nuit au calme dans la Baie du Roi, le bateau met le cap sous un beau soleil en direction de Ny Alesund. C’est à 9h que nous partons découvrir cette station scientifique internationale. Antoine nous donne une explication historique de ce lieu : entre exploitation de charbon, lieu de départ de grandes expéditions polaires et maintenant centre de recherche, Ny Alesund a une histoire riche !
Nous remontons la rue principale, et profitons de divers points de vue sur les bâtiments colorés qui contrastent avec le blanc des montagnes. Il y a le train historique de l’ancienne mine de charbon, emblème de cette période difficile pour les mineurs du début du XXème siècle.
A 9h30, la responsable de la boutique nous ouvre ses portes et nous en profitons pour faire quelques achats de souvenirs et envoyer des cartes depuis la poste la plus septentrionale du monde. Puis nous continuons de découvrir divers bâtiments sous les explications de nos guides sur la vie locale. Nous passons devant l’IPEV, qui est le centre de recherche Français.
Au bout d’une des rues se trouve le mat qui a été utilisé par Roald Amundsen en 1926, lors de sa conquête du pôle nord en dirigeable. Il y a également une statue à son effigie en ville. Nous passons ensuite non loin du chenil, une certaine quiétude règne dans la station. Seul le bruit des motoneiges alentour viennent rompre ce calme. Puis nous terminons la visite par le musée qui retrace en image l’histoire de Ny Alesund.
En fin de matinée, le bateau quitte le quai et prend la direction du large. L’équipe d’expédition nous explique qu’une tempête arrive et qu’il est préférable d’aller se protéger rapidement à l’intérieur de l’Isfjord.
Nous allons donc naviguer tout l’après-midi, des vagues de plus de 5m et des vents de 100km/h sont attendus à partir de cette nuit sur toute la côte ouest de l’archipel. Nous profitons donc de cette navigation pour admirer les montagnes de l’ile du Prince Charles, dont certains sommets dépassent les mille mètres et tombent à pic en mer.
Durant l’après-midi Antoine nous fait une conférence sur l’incroyable expédition d’Andrée, une triste épopée en ballon à hydrogène à la conquête du pôle nord ! Certains profitent de ce moment de navigation pour quelques emplettes dans la boutique à bord.
Puis c’est au tour de Xavier de prendre la parole lors d’une conférence sur la nivologie, l’étude de la neige, nous en apprenons donc davantage sur cette matière qui nous entoure ici. La navigation se poursuit jusqu’à 23h environ, les conditions de mer ne sont pas encore désagréables mais le vent se renforce, il est temps de s’abriter, la tempête arrive.
Vendredi 19 Avril Alkehornet – Isfjord
Bien protégés à l’intérieur de l’Isfjord, nous nous réveillons dans de bonnes conditions. Le bateau lève l’ancre à 7h30 et navigue le long de la côte de Colesbukta puis prend la direction du fjord de Trygghamna et à 9h30, nous partons avec nos guides pour débarquer à Alkehornet.
Les vagues rendent le débarquement plus difficile que d’habitude, mais nous avons gagné en agilité et atteignons ainsi rapidement la berge. Nous partons pour une belle balade en raquette à la découverte de ce lieu. Nous prenons rapidement de la hauteur, ce qui nous donne une superbe vue sur la baie de Trygghamna, qui se traduit par « baie protégée ».
Puis nous observons un renne qui se repose sur la neige, il est enroulé sur lui-même et nous le confondons avec un rocher. Il se met ensuite debout et commence à gratter la neige pour s’alimenter de mousses sèches de l’année dernière. Nous continuons la progression dans une belle couche de neige tombée la veille, nous découvrons d’autres rennes, cette fois ci des femelles, facilement reconnaissables car ce sont les seules à cette période à porter des bois. Nous en approchons plusieurs qui se laissent facilement observer.
Nous continuons à nous balader en profitant des vues sur l’Isford, et sur la fameuse falaise de Alkehornet, en forme de corne, sur laquelle se trouve une grande colonie de mouettes tridactyles. Nous avons pu observer les premiers arrivants qui se nourrissent dans le fjord.
Nous arrivons ensuite sur un second plateau et profitons de la vue. Ensuite le groupe se scinde en deux, certains continuent de se balader sur les hauteurs tandis que d’autres redescendent tranquillement vers la côte.
Nous rentrons ensuite à bord de notre yacht polaire pour le repas et en début d’après-midi, le super puma des sysselmans (homme du gouverneur) contacte le capitaine pour un entrainement d’hélitreuillage. L’hélicoptère se positionne au-dessus du bateau, un sauveteur descend le long d’un filin, se pose sur le pont arrière du bateau, et ce sont ensuite deux blessés fictifs qui sont déposés à bord. L’entrainement consiste à évacuer deux victimes, ce sont deux médecins de Longyearbyen qui jouent ce rôle.
Ensuite nous quittons le fjord, et entamons notre navigation à travers l’Isfjord, nous sommes cet après-midi à la recherche de faune. Nous profitons des bonnes conditions météo et observons des groupes de rennes en bord de côte et quelques morses qui se reposent sur des plaques de banquise.
Nous arrivons ensuite dans le Dicksonfjord, et c’est une étrange banquise qui recouvre la surface de l’eau, la tempête de la veille a transformé la banquise de fjord en granulé de glace faisant à présent penser à de la crème chantilly. Nous continuons à longer la côte durant ce début de soirée, les belles lumières arrivent et le vent se met à souffler avec des rafales à plus de 100 km/h.
Il est à présent temps de trouver un coin pour la nuit, un mouillage bien abrité des vents de préférence. Et c’est à l’entrée du Billefjord que nous trouvons un havre de paix, en bord de banquise côtière, un lieu tout à fait propice à l’observation d’un ours ! C’est pourquoi, cette nuit nous nous relayerons toutes les deux heures afin de guetter l’éventuelle présence d’un ours non loin de notre navire d’expédition.
Le ballet des fulmars vient animer la veille de la nuit a venir !
Samedi 20 avril Ours blanc – Templefjord
A notre réveil, c’est une ambiance tout à fait polaire qui nous entoure : en effet lors de notre nuit à l’entrée du Billefjord la glace a dérivé dans notre direction, cernant ainsi le navire d’un rideau de glace ! Il nous faut quelques minutes pour en sortir, voir notre puissant navire pousser ces épais blocs de banquise est toujours aussi impressionnant !
Ce matin l’objectif est de naviguer à travers le nord de l’Isfjord à la recherche d’ours, et c’est après deux heures d’actives recherches que l’appel tant attendu résonne dans les coursives du navire : « ours, ours à terre ! » Xavier a repéré un ours sur la terre de Dickson il marche sur le haut de la colline. Ni une, ni deux, nous empoignons nos jumelles et montons en passerelle pour suivre les indications de nos guides afin de le trouver, dans cet immense paysage.
Nous apercevons rapidement le plantigrade, qui se déplace rapidement vers l’est. L’ours est sur une zone densément peuplée en rennes, et après quelques minutes à l’observer avec attention, nous assistons à une scène tout bonnement incroyable ! L’ours se précipite avec vitesse sur un groupe de rennes en panique, au bout d’une course poursuite de quelques secondes avec l’un d’entre eux, il l’attrape et le tue rapidement.
Pendant plus d’une demi-heure, l’ours va se nourrir de sa proie. Cela attire d’autres animaux tels que des goélands mais aussi et surtout un renard polaire, bien souvent proche des ours en hiver afin de se nourrir des restes. Déjà plus d’une heure d’observation et l’ours se remet en marche, il descend ainsi sur la berge, en pied de falaise, nous comprenons plus tard qu’il est venu chercher une seconde carcasse fraiche de renne… sans doute dans la panique est-il tombé de la falaise, et cela, l’ours l’a bien senti !
Et de deux rennes donc, mais, insatiable l’ours se remet en marche, et après plusieurs dizaines de minutes à l’observer en bord de falaise, il s’approche de nouveau d’un renne isolé, il avance lentement, avec prudence. Puis arrivé à moins de dix mètres de sa proie, il fonce et se jette dessus ! Cette fois pas de longue poursuite car l’approche du prédateur fut parfaite… Et c’est ainsi que l’ours, en trois heures, se délecte de son troisième renne.
C’est tout bonnement l’observation d’une scène de vie tout à fait exceptionnelle, nos guides sont formels la-dessus. Nous sommes déjà quasiment en milieu d’après-midi quand nous quittons le Kapp Thordsen et son ours. Nous mettons à présent le cap sur le Templefjord et ses montagnes impressionnantes pour admirer encore une fois les spectaculaires paysages qui forment l’Isfjord.
Nos guides nous parlent de la géologie et l’Histoire de ce lieux. Pendant ce temps de navigation, nous visitons aussi la salle des machines avec le chef mécanicien, et apprenons davantage de choses sur l’équipement de la passerelle grâce à la visite faite par Anthony, notre second capitaine.
Il est à présent 18h, et nous nous amarrons au quai à Longyearbyen, vient ensuite le pot de l’amitié pour fêter ensemble cette superbe croisière. Nous visionnons aussi des photos et vidéos réalisées par nos guides pendant le séjour, de quoi avoir de beaux souvenirs !!
Ce soir, certains partent en ville pour expérimenter la vie nocturne de Longyearbyen, tandis que d’autres restent, plus sagement au navire afin de boucler les derniers bagages.
Dimanche 21 Avril Longyearbyen
C’est à 9h que nous quittons notre navire, l’Explorer, avec un pincement au cœur après cette découverte du Spitzberg, de ses paysages hivernaux et de sa faune arctique. La matinée sera consacrée à la découverte de Longyearbyen, entre musée et boutiques. Nous profitons pleinement de ces dernières heures avant de rejoindre l’aéroport pour revenir dans des contrées plus chaudes.
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Messages
Ce voyage a l’air magnifique! Bonne suite de périple et on espère que vous verrez des ours, s’il y en a dans le coin! On a hâte de voir des photos.
Que c’est magnifique 🤩
Profitez bien de ce moment magique !
Chaque jour je fais le voyage avec vous, bien au chaud sous le ciel de Provence. Bonne continuation dans vos découvertes, et demandez à Xavier-oeil-de-lynx de vous dénicher un petit ours déjà sorti de son hibernation rien que pour vous. Bises
En espérant que tout ce périple ce déroule admirablement bien? Bisous bisous à Jérôme et Carole de la part d’une maman un peu inquiète 😦🤩😘
Bon courage les filles pour affronter la tempête, mais vous avez l’habitude de la traversée du Drake, alors pas de panique. Bonne fin de croisière.