Partenariat TAAF-IPEV-Marine Nationale pour le nouvel Astrolabe

Le futur patrouilleur polaire L’Astrolabe est arrivé à Concarneau le 18 janvier dernier pour effectuer les travaux d’armement. Ce nouvel Astrolabe, propriété de l’administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), remplacera dès la saison prochaine le navire actuel opéré par P&O France. Ce partenariat entre les TAAF, l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) et La Marine Nationale permettra d’assurer pendant l’été austral la mission logistique et scientifique antarctique au profit des TAAF et de l’IPEV, et pendant l’hiver les missions de souveraineté et d’action de l’État en mer (AEM) assurées par le passé par le patrouilleur austral « L’Albatros ». Ce « navire polaire à capacité glace » de 72 mètres de long peut embarquer environ cinquante passagers et plusieurs centaines de tonnes de vivres et de matériel et effectuera chaque année, de novembre à mars, 4 à 5 rotations sur une distance de 2700 km entre l’Australie et la base Dumont d’Urville. Il est doté d’une coque brise-glace afin de pouvoir évoluer jusqu’en Antarctique à travers le « pack », c’est-à-dire la banquise ou des plaques de glace dérivantes.

Source : TAAF 24/01/2017

bateau astrolabe

Le brise-glace nucléaire le plus puissant du monde sera construit en Russie

Les travaux de conception du plus gros et du plus puissant brise-glace nucléaire du monde, baptisé Lider (Leader en russe), ont commencé en Russie, a annoncé Oleg Timofeïev, directeur adjoint du centre scientifique d’État Krylov. Selon lui, il s’agit d’un navire d’une puissance de plus de 110-120 MW, capable de passer à travers une couche de plus de quatre mètres de glace et de conduire des convois de gros pétroliers au tirant d’eau supérieur à 30 000 tonnes qui empruntent le passage du Nord-Ouest pour relier l’Atlantique et le Pacifique en passant par l’Arctique — un passage qui réduit le trajet entre l’Asie et l’Europe de plusieurs jours comparé au traditionnel passage par le canal de Suez.
Le navire attendu pour 2023 devrait coûter entre 0,7 et 1,2 milliard d’euros.

Source : Sputniknews 31/01/2017

Coup de chaud au Spitzberg

Vague de chaleur à Longyearbyen, où les habitants se sont réveillés lundi matin 6 février avec une température de 20°C supérieure à la moyenne normale de février, qui est de -16°C. À l’aéroport, on a mesuré 5,2°C, soit la même qu’à Paris qui se trouve, si l’on en croit le poteau indicateur, à 3326 km plus au sud. À Ny-Ålesund, la station de recherche la plus au nord a enregistré 4°C et à Svea, une petite cité minière au sud de Longyearbyen, le thermomètre mesura un pic de 5,9°C.
D’après l’Institut météorologique norvégien, c’est le système de haute pression au-dessus de la Finlande qui a envoyé de l’air chaud vers le Svalbard.

Source : the Barentsobserver 6/02/2017 Croisière Spitzberg températures

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